Amis de Vern’œil bonjour.

Vous avez une nouvelle fois constaté les outrages faits à la nature partout dans Verneuil.

Partout on coupe, on bétonne, on supprime, on abat murs et arbres anciens. On néglige l’existant au profit d’un environnement « moderne ». Vive le béton !

l’Histoire (celle avec un grand H) c’est du passé, place à l’avenir.

Mais qu’est-ce que l’on en a à fiche des oiseaux, des hérons qui passent au dessus de nos têtes, des poules d’eau et autres volatiles….. Si demain nos enfants veulent savoir comment vivaient ces volatiles, comment ils se reproduisaient, comment ils faisaient leur nid, quand ils migraient, etc,  ils iront voir sur internet. Il y a tout sur le net !

Ils pourront aussi voir ce qu’était un ru, comment il coulait dans le village pour rejoindre la rivière, et quelle vie il laissait sur son passage.  Et puis un jour, avec un peu de chance, si la buse vient à casser pour une raison quelconque, ils pourront vite jeter un coup d’œil dans le trou pour voir l’eau s’écouler.

De tout temps les hommes politiques cherchent à marquer leur éphémère passage par des travaux, des modernisations, des embellissements.

Nos élus aujourd’hui ont choisi de bétonner à tout va ! Que Verneuil devienne une ville plus importante démographiquement. Si les infrastructures ne suivent pas ce n’est pas grave, les villes voisines ont, elles, des capacités d’accueil. Mais la multiplication des habitants c’est aussi la multiplication des nuisances et notamment l’usage des véhicules. A moins que des places de parkings en centre ville et sur les lieux nouvellement construits puis des routes élargies sortent du chapeau municipal ???  Mais il ne faut leur dire cela sinon ils vont saisir l’occasion de raser la ferme et le prieuré pour faire un parking.

Mais il fallait le dire clairement aux vernoliennes et aux vernoliens au moment des élections! Il ne fallait pas leur dire que les plans dévoilés par leurs opposants durant la campagne électorale étaient des mensonges. Il fallait avoir le courage de dire que le hameau de Mont-la-Ville avait vécu et que le Mont-la-Ville nouveau était arrivé (çà c’est un langage qu’ils comprennent). Souvenez vous, lors de la campagne électorale, en pleine réunion publique à la salle des fêtes, le futur maire qui affirmait «  La ferme Delabre sera reconstruite à l’identique ». Là on peut dire que c’est loupé !

La peupleraie, le centre-bourg, tout cela c’est fini, c’est du passé.

Nostalgiques, prenez vite des photos, les massacreurs ne vont pas tarder à entrer en action.

Le pire, voyez vous, chers amis de Vern’œil, c’est que dans Verneuil, beaucoup pensent comme moi mais que personne n’ose le crier haut et fort. Savez vous pourquoi ? Parce qu’à Verneuil, les citoyens en désaccord avec les décisions prises sont des opposants, de mauvais citoyens qui font de la politique. Et çà, ce n’est pas bien vu !

Certains ont déjà remarqué que le prix de l’immobilier était à la baisse. Sur ce point nos élus rétorqueront certainement que c’est l’effet de la crise…

Réponse facile : comme pour un arbre arraché «  on en replantera un autre »  ou pour une faune et une flore disparues, « ils reviendront » ou «  çà repoussera ».

Il y a des jours ou je me dis que j’ai de la chance de faire partie des « vieux ».

Amis de Vern’œil bonjour.

«Mieux vivre ensemble est l’enjeu pour les villes du XXIe siècle.»

Maurice Leroy Ministre de la Ville

À Verneuil, nous constatons, avec accablement, une politique urbaine, de densification, irréfléchie et sûre de soi.

Les Vernoliens sont en train de fuir cette avalanche ; il n’y a jamais eu autant de déménagements qu’en cette année 2011.

La loi SRU  (Solidarité et Renouvellement Urbain) impose une mixité sociale ;

20% des constructions doivent concerner les logements sociaux. Est-ce que l’accueil des plus démunis doit être érigé en loi?

N’est-ce pas alors artificiel et peu efficace?

Ici, la municipalité préfère payer la taxe plutôt que de chercher à améliorer les choses.

Des zones urbaines nouvelles, comme les Diamantines, ou Le Clos Fasquelle, devraient prévoir des modes et des lieux d’intégration des nouveaux habitants, et non se contenter d’entasser les arrivants dans des habitations de basse qualité, sans aucun espace prévu pour se rencontrer entre générations et pour les enfants.

Transport, boulot, dodo???

A l’instar de Bernadette Malgorn Présidente de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles, il faut se poser les questions suivantes :«Quels liens établir entre habitat, transport, travail ? Quel accueil des immigrants ? Quelle place aux familles ? Quelle visibilité des femmes dans l’espace public ?»

Comment bien vivre, si l’on n’a ni équipements, ni services, ni espaces publics de qualité.

Pas de place pour les mamans avec les poussettes, pas de voies lentes pour les cyclistes, pourtant de plus en plus nombreux à Verneuil.

Pas de place pour garer sa voiture, ailleurs que sur les trottoirs ou les espaces enherbés, c’est ainsi aux Diamantines.

C’est le lien social dans les quartiers et entre les quartiers qui favorise les relations de qualité, facteurs de bonne intégration et de bien vivre.

«Habiter dans un quartier en réseau avec les autres quartiers suscite un sentiment d’appartenance et favorise nettement le lien social et politique.» Roland Castro Architecte.

Nous ne pouvons plus vivre en égoïste, la solidarité est le facteur nécessaire pour vivre de concert.

«L’urbanisme de demain, c’est donc une ville au service de l’homme ; une ville qui protège autant qu’elle accueille et qui permet à chacun de se développer.» Maurice Leroy Ministre de la Ville

Pour Serge Orru Directeur général de WWF France, «cet avenir écologique et solidaire n’est pas un rêve impossible.»

Espérons pour Verneuil, cette ouverture à «une société à la fois résiliente et solidaire».

Bonjour à toutes et à tous

Je trouve bien sympathique votre initiative autour de la grenouille mais s'il y a grenouilles.... il y a eau. Et là je m'étonne que personne, je dis bien personne, défenseurs de l'environnement et élus de tous bords, ne se soucient de l'état du ru Macquart. Il est, dans sa partie entre le pont et l'extrémité du chantier, dans un état indescriptible. Résidus de chantier, plaque en plastique d'1m50 sur 0,8, morceaux de tuyaux PVC, chutes de cables électriques, de pierres, déversement d'enduits muraux, de reste de ciment, etc...

Au mois d'août 2010 j'ai fait remarquer ces faits au maire, accompagné de M Mondolini adjoint au maire, en présence du promoteur. Le promoteur s'est engagé à nettoyer une fois le chantier fini. La 1ère tranche est livrée. Les travaux sont terminés et rien n'est fait pour remettre le ruisseau en son état naturel. C'est consternant. Quant à moi, je me refuse désormais à efectuer le moindre nettoyage. Bouteilles, cartons, papiers, vont désormais s'amasser à leur aise.

Bien cordialement,

un riverain du ru Macquart.