JOURNÉE DU

PATRIMOINE DE PAYS

                                                             19 JUIN 2011

ACTIONS et MANIFESTATIONS

 
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L’Association VERN’ŒIL organise une journée du Patrimoine de Pays le dimanche 19 juin 2011.

Cette journée nationale s’inscrit sous l’égide de la Fédération Nationale du Patrimoine.

Le thème de cette 14e édition sera le " patrimoine caché ".

Chuuuuuuuuuuuuuuuuuut…

L'occasion est donnée de découvrir ce qu'il y a de plus secret dans le patrimoine. Seront à l'honneur: les secrets de fabrication et les savoir-faire, le patrimoine souterrain (caves, cryptes, troglodytes...) et archéologique (fouilles, ruines, vestiges...), les lieux dissimulés ou insolites, les portes ouvertes exceptionnelles de lieux habituellement fermés au public, les cours des maisons, les réserves de musées, les mémoires oubliées...

Cette année, nous découvrirons Mont la Ville et son patrimoine caché.

Départ 14h30 devant le manoir Salomon de Brosse, avec un Itinéraire permettant de mixer paysages naturels et architecturaux.

Une pause est prévue rue Émile Zola avec un pot de l’amitié.

La Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins est un événement national qui offre l'opportunité de découvrir des sites patrimoniaux ou des savoir-faire traditionnels grâce à de nombreuses animations : visites de sites, circuits de découverte, expositions, dégustations, démonstrations de savoir-faire, conférences...

1.500 animations gratuites (sauf exception) sont organisées partout en France à l'initiative d'associations principalement, mais aussi de collectivités, de professionnels du tourisme, d'artisans spécialisés ou encore de particuliers animés par l'amour du patrimoine.

200.000 visiteurs participent chaque année à ces manifestations contribuant ainsi à l'animation locale et à la valorisation des territoires ruraux.


Cette 14e édition, aura pour thème "le patrimoine caché". L'occasion est donnée de découvrir ce qu'il y a de plus secret dans le patrimoine. Seront à l'honneur: les secrets de fabrication et les savoir-faire, le patrimoine souterrain (caves, cryptes, troglodytes...) et archéologique (fouilles, ruines, vestiges...), les lieux dissimulés ou insolites, les portes ouvertes exceptionnelles de lieux habituellement fermés au public, les cours des maisons, les réserves de musées, les mémoires oubliées...

Cette Journée est coordonnée nationalement et grâce à l'action de délégations locales de Patrimoine-Environnement, Maisons Paysannes de France, Fédération Française des Associations de sauvegarde des Moulins, CAPEB et les Architectes du patrimoine.

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Le thème de cette 14e édition sera le " patrimoine caché ". Seront à l'honneur:

- les secrets de fabrication et les savoir-faire, la face cachée de l'art de bâtir,
- les éléments dissimulés, les détails insolites, l'envers du décor,
- le patrimoine souterrain (caves, cryptes, troglodytes…),
- archéologique (fouilles, ruines, vestiges…),
- les portes ouvertes ou réouvertures de monuments,
- l'intérieur de maisons et de leurs cours,
- les réserves de musées,
- les lieux et les mémoires oubliées…



Texte de Michel Fontaine, président de Maisons Paysannes de France :

Chut…

Cette année, le patrimoine de pays nous invite à pénétrer dans ce qu'il y a de plus secret, à partir à la recherche de ce qu'il a de moins connu, de plus dissimulé. A chacun d'enquêter, d'interroger, de se souvenir, d'aller à la rencontre d'érudits locaux, de ceux qui connaissent sans en communiquer, bien souvent.


Le voyage dans le temps peut commencer par ce qui a été creusé dans la terre ou dans la roche par les troglodytes. Depuis que les hommes habitent notre pays, ils ont laissé des vestiges un peu partout. L'archéologie ne cesse d'aller de découverte en découverte, de la grotte préhistorique à la villa gallo-romaine ou au four à briques abandonné depuis les débuts du moyen âge. On connaît des puits autrefois situés en surface, que l'accumulation séculaire de ruines et de bâtiments a enfoui aujourd'hui à deux ou trois niveaux sous le rez de chaussée ! Au fond des caves, des celliers ou du chai, peut se cacher peut-être le lieu jalousement gardé où sont conservées les bouteilles les plus poussiéreuses. Bien des châteaux, témoins de guerres de vengeances, de cruautés, possèdent des échappées souterraines, des cachettes, des prisons, sans oublier…les oubliettes ! Le sol de beaucoup d'églises recouvre des cryptes. Les persécutions religieuses, les grandes pestes nous ont laissé des catacombes et des ossuaires.


Notre enquête peut aussi concerner des lieux, des bâtiments, des fabriques, des ateliers, habituellement fermés ou privés, mais dont il serait possible d'obtenir l'ouverture pour une journée, au nom d'une culture partagée.


Ne serait-ce pas le moment d'évoquer les secrets de fabrication de tel ou tel objet, outil, le cerclage d'une roue de charrette, une préparation pharmaceutique à base de plantes ou une recette de cuisine traditionnelle ? Le maçon, le charpentier, le peintre, l'imprimeur possèdent des savoir-faire jalousement gardés. Seraient-ils prêts à en parler ? Le menuisier, l'ébéniste, l'antiquaire voudront-ils bien révéler la cachette au double fond d'un tiroir pour les lettres d'amour, les actes de propriété ou les secrets de familles ?


Poursuivant notre voyage, nous aurons aussi la possibilité de rechercher des éléments dissimulés dans le patrimoine artistique lui-même : réserves de musées que l'on n'ouvre jamais, décors peints recouverts, puis une partie mis à nu, dont on attend fébrilement qu'ils nous émeuvent par leur beauté naïve ou leur science picturale.


Enfin, n'oublions pas ce que dit le langage, qu'il soit écrit ou parlé : les légendes, les histoires oubliées du coin du feu. Vraies ou fruits de l'imagination, elles sont aussi un patrimoine comme les musiques et les chansons. Il existe un peu partout, des conteurs qui font revivre le passé ou captivent leur auditoire, avec des histoires à dormir debout, mais qui ont souvent des racines dans un autrefois, déformées mais bien réelles pour celui qui sait les interpréter.


Chers amis, le thème qui vous est proposé pour cette année 2011 va en réjouir certains tout de suite. D'autres resteront peut être un peu perplexes. Qu'ils se rassurent. Il reste partout des passionnés d'histoire, des collectionneurs, de restaurateurs du passé qui seraient très heureux de partager leur savoir. L'accumulation des années et des siècles a créé aussi notre patrimoine secret. Il n'est pas réservé à quelques-uns. Il doit être partagé et sa recherche est simplement passionnante.

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envoyez-nous un mail ici :
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Nous avons terminé notre parcours par la traversée d’un jardin jusqu’au ru et nous avons pu nous rendre compte de visu d’une zone humide :



Le Rû Macquart prend sa source dans les prés du fond de Mont-la-Ville, il court le long du vallon jusqu’à l’étang du haut, en contrebas du chemin de la Garenne.

Il traverse les prés du moulin d’en haut ; il est rejoint par le fossé sainte Geneviève qui arrive de la Vallée.

Il longe ensuite la Peupleraie et la chaussée des Moulins.

Il bifurque alors à l’ouest et se jette dans l’Oise au niveau de la Talmouse.

Un autre ruisseau arrive dans le fleuve, plus au nord : le fossé du Seigneur.




Chaque propriétaire riverain est tenu d’assurer le libre écoulement des eaux, la bonne tenue des berges et de préserver la faune et la flore environnantes (art 114 du Code Rural).

Voici quelques Recommandations pour l’entretien du Ru :

- Pour être efficace, l’entretien doit être régulier (tous les 3 – 4 ans) afin de maintenir le bon état du ruisseau et d’éviter à long terme des travaux de restauration plus lourds et plus coûteux.

- Les moyens matériels utilisés doivent être raisonnés : tronçonneuse et outils à main sont les mieux adaptés aux petits ruisseaux ; l'utilisation de pelle hydraulique doit être évitée, son utilisation entraine la destruction de la faune aquatique, les ruisseaux aménagés avec ce type d'outils sont souvent creusés trop larges et trop profonds ce qui entraine le développement d'herbe dans le lit du ruisseau et par conséquence nuit à la libre circulation de l'eau.

- Les plantations viennent compléter les travaux de dégagement du lit. Elles apportent de l’ombrage au ruisseau, limitant ainsi la pousse des plantes aquatiques.


Ce Qu'il Faut Eviter :

- Intervenir systématiquement sur la végétation : les coupes rases

- Toucher au lit mineur du cours d’eau sur toute sa longueur : recalibrage, rectification.

Ceci afin de :

- Ne pas favoriser les phénomènes d’érosion de berges qui entraînent des pertes de terrain

- Ne pas créer de zones trop larges et nues car la faible hauteur d’eau et le fort ensoleillement favorisent le développement rapide de la végétation qui engendre alors des barrages et augmentent les risques d’inondation

- Ne pas créer des profils de ruisseau en chenaux rectilignes où les courants sont beaucoup plus rapides durant les crues et aggravent ces situations à l’aval



Il faut savoir que tout passage de désherbant à moins de 5 m d’un cours d’eau est interdite.


En saison de reprise végétative, il est mieux de faucher le plus tardivement possible


On évite aussi de jeter dans le ru, les tontes qui envasent le cours d’eau, l’encrasse et ne nourrissent pas les poissons.

Pour l’aménagement de berges, on privilégie des espèces locales : aulnes, saules blancs, saule marsault


Eviter de canaliser un cours d’eau : il doit méandrer, avoir un cheminement naturel.

La notion de trame bleue désigne généralement le réseau écologique et écopaysager constitué par les cours d'eau et les zones humides adjacentes ou en dépendant.



Les terres humides constituent l’habitat, du moins pour une partie de l’année, de nombreux poissons, oiseaux et autres animaux. Elles répondent à leurs besoins essentiels en matière de reproduction, de nidification, de croissance et d’alimentation. Sans les terres humides, certaines espèces sauvages disparaîtraient.


Les terres humides représentent le seul lieu de vie pour de nombreuses espèces de salamandres, de serpents et de couleuvres, de tortues et d’insectes aquatiques.

Sans les terres humides, nous ne disposerions plus de réserves d’eau potable. Un peu comme les reins du corps humain, les terres humides filtrent les eaux des lacs, des fleuves ainsi que des rivières et réduisent leur taux de pollution.

Le PLU ( plan local d’urbanisme) de Verneuil a été délibéré en 2008, sans qu’un inventaire des zones humides n’ait été réalisé.


Il n’y a donc aucune zone naturelle protégée à Verneuil en dehors de la butte derrière la rue du Général de Gaulle, les coteaux, et quelques fonds de vallée en amont du ru Macquart.

Les bords des cours d’eau ( rus ) n’ont été que peu pris en compte , ni les anciennes zones marécageuses ( décrites auparavant à Verneuil sur les cartes Michelin ), ni les zones humides encore existantes, ni les sources qui sourdent ici et là.

Ces zones sont donc urbanisées à grande vitesse par les promoteurs et lotisseurs privés, avec l’appui fort et tacite de la commune.

Et notre cadre de vie, nos paysages uniques créés patiemment au cours des siècles, la biodiversité que nous devrions protéger précieusement, disparaissent définitivement sous les toupies de béton, au profit d’intérets privés éphémères, toujours insatisfaits.

Pourquoi les zones N autour du ru Macquart sont elles interrompues et désormais urbanisables ( donc encore sacrifiées aux constructions ),

à partir de la rue Salomon de Brosse jusqu’à l’étang d’en haut ?

INVITATION PRÉALABLE

Et à Verneuil, même pas peur !!!

ces zones humides sont devenus des terrains dédiés à la construction, et bien évidemment bons pour la santé des gens qui y habitent...

Solution : construisons sur pieux de béton,

et chassons cette eau que l’on ne saurait voir... loin loin loin sous les remblais et le béton !

mais l'eau court toujours,

elle est passée par ici, 

elle repassera par là...

dans les caves de la rue Victor Hugo, 

dans les sous-sol de l'avenue du Gl de Gaulle...

dans les jardins,

dans les murs des maisons...

Extrait du PLU de Verneuil

Hameau de Mont-la-Ville autour du Ru Macquart

Lychnis fleur de coucou

Prêle

plantes observées le long du Ru Macquart dans une zone humide

ZONE À URBANISER DEPUIS LA MARE AUX DAIMS JUSQU’EN HAUT DU CÔTEAU

ZONE À URBANISER DANS LES PRÉS À LA SOURCE DU RU MACQUART

Nouvelle ZONE À URBANISER de suite, le long du chemin de la Garenne.

http://www.wat.tv/video/petite-video-qui-montre-bien-444l9_2hz5p_.html

Voici une petite vidéo qui montre bien ce qu’est une zone humide dans un jardin de Mont la Ville !