ENQUETE PUBLIQUE - mars 2011 - SUR LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE ( SCOT ) DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PONT OISE HALATTE ( CCPOH )

ZONE  DÉBAT

 

ANALYSE DE L’ASSOCIATION VERN’ŒIL :


Les élus de la majorité de Verneuil-en-Halatte ont voté en 2008 un Plan local d’urbanisme (PLU)  qui :

  1. -ne répond pas aux critères de protection voulues par le Grenelle 1 et 2

  2. -ne préserve pas plus le Patrimoine bâti ancien comme le Prieuré du centre bourg (propriété de la commune depuis le 1/5/2009) voué à la destruction, ou le Manoir Salomon de Brosse (propriété de la commune depuis 1983) laissé à l’abandon, sans projet d’aménagement depuis 29 ans.

voir page de notre site :         http://www.vernoeil.com/Le_PLU.html


Extrait du PLU (Plan Local d’Urbanisme) - partie Emplacements réservés - page 173 Ferme-Prieuré du centre bourg :

« ER 10: destiné au dégagement des abords de l'église dans le cadre de l'aménagement du centre bourg. Correspondant à un ancien centre équestre, cet espace est occupé par des bâtiments qui « bouchent » les ouvertures visuelles autour de l'église. Un aménagement futur de cet espace pourra permettre de poursuivre la valorisation du centre bourg, et pourrait si nécessaire s'accompagner d'une offre supplémentaire de places de stationnement.

La parcelle n°3 occupée par un bâtiment en position avancée sur la place, (c’est à dire l’ensemble dont fait partie l’école de musique ) pourra également être concernée par un dégagement futur des abords de l'église elle n'est pas intégrée à l'emplacement réservé dans la mesure elle appartient à la Commune. »

Par ailleurs, les zones humides ne sont pas répertoriées ni protégées dans le PLU.

Aucune notion de paysage n’est proposée ni prise en compte dans le PLU de Verneuil.


Devant ces carences et incohérences du PLU et des choix inadaptés des élus de Verneuil, nous souhaitons que soient déclinées comme suit dans le PLU de Verneuil-en-Halatte les actions suivantes du DOG ( Document d’Orientations Générales) concernant:


1- Protéger et valoriser le territoire pour en faire un support de développement économique et résidentiel Assurer la pérennité du réseau écologique et un cadre de vie valorisé p. 4


Le corridor biologique d’intérêt européen de la Rue des Bois, en limite communale et en partie sur Beaurepaire, est ourlé de part et d’autre par un corridor inter régional et régional qui comprend du côté de Verneuil, le Petit Heumont.

Cette zone est d’une protection modérée, cependant de nouvelles constructions sont prévues dans le prolongement, vers l’Oise, dans une zone réputée autrefois pour être inondée chaque hiver.

Il nous semble souhaitable de cesser d’urbaniser cette zone et de la mettre en protection renforcée. Les animaux auront de plus en plus de difficultés à passer de la forêt d’Halatte vers Brenouille, s’ils craignent la proximité humaine, et cette unique aire de passage se réduira comme une peau de chagrin.

« Un corridor large vaut toujours mieux qu'un corridor étroit. »


Maintenir des terres agricoles et de redévelopper le maraîchage.

Nous souhaitons la requalification de terres agricoles et maraichères promises à l’urbanisation (zone 1AUh2) ainsi que la réhabilitation du ru Macquart, du ru Ste Geneviève qui traversent chacun une vallée.


Prévenir les risques, maîtriser les ressources, limiter les impacts p. 8

Pérenniser la ressource en eau p. 8

Le SCoT s’engage à pérenniser la ressource en eau et prend en compte les orientations fondamentales du SDAGE et des SAGE en vigueur.


Or Verneuil n’a aucun recensement des zones humides et ne fait partie d’aucun SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) ni SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement des Eaux) opérationnel aujourd’hui.


Il devient urgent (objectif 2015 de rus écologiquement propres) que Verneuil soit intégré dans un SAGE et un SDAGE (Seine-Normandie).


Un rôle, important pour Verneuil, du SDAGE est de «Mettre fin à la disparition, la dégradation des zones humides et préserver et maintenir leur fonctionnalité. La régression des zones humides au cours des dernières décennies est telle qu’il convient d’agir efficacement et rapidement pour éviter de nouvelles pertes de surfaces et pour reconquérir des terrains perdus.

Le SDAGE préconise d’engager des actions plus particulièrement dans les secteurs de forte pression foncière où l’évolution des activités économiques entraîne une pression accrue sur les milieux aquatiques. Ces actions peuvent être notamment des mesures compensatoires fortes ou le classement des zones humides dans les documents d’urbanisme.»



Les rus de Verneuil sont dans un état indigne : busés, recouverts, bordés de constructions en béton au Clos Fasquelle, où le ru Macquart sert de déversoir aux lavages des toupies de béton et autres effluents irrespectueux.





Nous voudrions que le ru soit, comme autrefois, un lieu de frayère des poissons,   un lieu de vie des amphibiens, des gammares, des insectes, et ses berges, un lieu  de nidification des oiseaux comme la bergeronnette.


Que les berges soient traitées de façon respectueuse.

Laisser les espèces de plantes endémiques adéquates au maintien des berges et au développement de la faune. 

Utiliser des techniques de nettoyage douces, propices à la biodiversité des cours d’eau et des berges.


Les abords des rus pourraient être également des lieux de promenade pour les amateurs de nature, en laissant une largeur suffisante des berges, à la fois pour leur entretien et pour des tracés piétons.


«Il serait bien d’expliquer aux riverains ce qu’il faut faire en terme de gestion de rus. Il faut informer. Par exemple : tout passage de désherbant à moins de 5 m d’un cours d’eau est interdite.


En saison de reprise végétative, il est mieux de faucher le plus tardivement possible pour favoriser la reproduction animale et végétale, laisser la montée en graines. Toute pollinisation est intéressante pour les abeilles. Il faut donc laisser autant que possible une part de ce qu’on considère indûment comme mauvaises herbes.


Privilégier la fauche au mois de juillet à certains endroits. Laisser en milieu naturel des parties et tenir «propre» s’il le faut d’autres endroits.

Favoriser une fauche plus tardive pour les insectes du sol difficilement visibles.

Les canards couvent jusqu’en juin juillet: le bruit des moteurs, la fauche, les pesticides les chassent.

Les reptiles, les oiseaux sont présents, adaptés au milieu humide. Il faut les favoriser.


On évite aussi de jeter dans le ru, les tontes qui envasent le cours d’eau, l’encrassent et ne nourrissent pas les poissons.

L’aménagement de berges sur le lit mineur, et sur le lit majeur : on privilégie des espèces locales : aulnes, saules blancs, saule marsault qui ne coûtent rien, frêne commun, Pterocarya...

On coupe une branche et on bouture tout simplement.

On évite le peuplier au niveau racinaire, il ne tient pas les berges, ses feuilles font une transformation benzénique.

Un saule pompe 300l d’eau par jour, c’est un épurateur du milieu ( air, nitrates... ) qu’il transforme en matière organique et en Oxygène.


Renforcement de berges :

Lorsque la berge s’affaisse, il vaut mieux éviter Palplanches, tôles, béton, parpaing. Aménager par méthode douce, on prélève la matière première dans le milieu,on enfonce verticalement des pieux de 80 cm tous les 60 cm et on tresse avec du bois souple, ( bois blanc, saule, noisetier... )


Sachant aussi que la matière première est prélevée dans le milieu, ça ne coûte rien. Et on remblaie derrière.

On peut utiliser des fascines: fagots + pieux peuvent également réorienter le sens du courant.

Une berge bien végétalisée ne bouge pas.


Eviter de canaliser un cours d’eau : il doit «méandrer», avoir un cheminement naturel.


Sensibilisation de la population et des riverains :

On a depuis un grand nombre d’années canalisé, pour créer des limites  aux terrains. Le cours d’eau devrait toujours passer dans la partie la plus basse du terrain.



Un chantier école est la meilleure méthode, ça aide tout le monde.

Un animateur est formé, les jeunes et moins jeunes apprennent et utilisent la même technique sur tout le cours d’eau, de façon identique,ça coûte peu aux collectivités et aux particuliers.

Rencontrer les propriétaires et les sensibiliser. Les gens sont souvent de bonne volonté mais ne savent pas.

Un chantier pourrait se déployer sur plusieurs communes à la fois.


Verneuil est sillonné de cours d’eau ( rus). Une gestion concertée et collective serait bénéfique à tous.

Favoriser l'aménagement végétal des berges, plutôt que la canalisation afin de maintenir la biodiversité animale et végétale.

Avoir une gestion homogène des berges en accord avec les riverains, les sensibiliser à l’intérêt du milieu humide. Que les rus ne soient plus considérés comme des exutoires.

Conserver des zones tampons ( marécages, zones humides) qui temporisent les montées d’eau.»


Toutes ces informations ont été fournies par un technicien des eaux.


La restauration des trames bleues, c’est à dire les rus et les zones humides adjacentes, cela devrait faire partie depuis 2008 des objectifs inscrits dans le PLU ; or il n’en est rien à Verneuil.

Les zones humides sont impitoyablement détruites.


À Verneuil, des zones repérées sur des cartes anciennes comme marais, sont devenues par remblais et utilisation de pilotis de béton, des zones construites : le Clos Fasquelle, l’espace derrière la rue Victor Hugo, la rue des Grouettes.

Des terrains dotés de sources,...sont devenues zones constructibles ! 

Il est prévu sur le PLU de Verneuil, voté en 2008, de construire également à l’emplacement de la Peupleraie en centre ville; le long du Ru Macquart, en fond de vallée et dans une autre zone humide le long de la rue Calmette dans des terres maraîchères.


La Peupleraie et la zone boisée lui faisant suite s’étend en cœur de ville, depuis les jardins des rues Victor Hugo, Jean Jaurès jusqu’à ceux de l’avenue du Général De Gaulle.

Le ru Macquart se subdivise en de multiples ruisseaux qui traversent et maillent cet endroit.

L’ensemble est peu entretenu et n’a pas été foulé par les êtres humains depuis une trentaine d’années, aussi un inventaire de la faune : des mammifères (muscardin, chiroptères…), des insectes (carabes…), des oiseaux et de la flore nous semble indispensable, afin de déterminer s’il recèle des espèces protégées.


Les plans d’eau de Verneuil, l’étang d’Enhaut, l’étang Salomon de Brosse et l’ étang communal des gravières pourraient comme cela existe dans la boucle de Pontpoint, abriter une faune très intéressante, en odonates, en oiseaux, en amphibiens...






Promouvoir les énergies renouvelables et l’habitat durable p. 9

Le SCoT s’engage à limiter les consommations d’énergies et les impacts sur l’environnement.


Le SCoT prévoit de limiter l’imperméabilisation des sols, or les zones récemment bâties de Verneuil: Diamantines, rue des Grouettes, sont bétonnées et sans espace vert. Des remontées d’eau sont perceptibles dans les jardins de la rue Victor Hugo,en aval.

Des sources sont recouvertes d’un remblai dans l’espace derrière la rue Victor Hugo, en vue de la construction de logements sociaux : lotissement St Sébastien. Or, on sait qu’une source continue toujours de sourdre ; elle se fraiera un chemin coûte que coûte, au détriment des constructions aménagées sur son site.



2 - Polariser, densifier, structurer le territoire

  1. -Affirmer une densité résidentielle et diversifier l’offre de logements

Le SCoT affirme la nécessité d’accroître la densité résidentielle brute des nouvelles constructions et opérations à 15 logements environ par hectare (soient 20 à 24 logements à l’hectare en densité nette) afin de limiter l’étalement urbain et de promouvoir une consommation raisonnée de l’espace.


Verneuil se situe dans la plus grande augmentation de constructions du canton entre 1999 et 2008,

soit 308 logements, ce qui donne un taux de constructions très supérieur à 15%, la moyenne du SCoT est inférieure à 9,5%.

cf la carte des constructions page 29 du Rapport de présentation du SCoT ci-jointe:




On perçoit bien cette boulimie de constructions dans Verneuil, et sans respect des zones naturelles, des zones humides, et des Rus.


En effet, le village est en passe de devenir trop densifié, au détriment du cadre de vie, du paysage, de la biodiversité et du patrimoine.

Nous souhaitons dès maintenant, et avant même l’application du SCoT, une réduction raisonnable, de la densification urbaine, conforme aux normes proposées par le SCoT.


Particulièrement, en épargnant les ilots naturels des zones AUm1 («zone à urbaniser de suite» secteur de la Peupleraie)  et AUm2 (secteur des vergers et jardins rue Pasteur), qui ont la nécessité de voir répertorier leurs zones humides.

Nous souhaitons

- le déclassement du statut de zones à urbaniser de toutes les zones d’intérêt paysager ou intercalaire, nécessaires à la transition avec les zones humides ou zones naturelles, et de tout l’espace nécessaire à la bonne santé écologique des rus,

- la suppression de la zone AUh6, située le long du chemin de la Garenne, et sa transformation en  zone « non constructible ».

Ce chemin naturel d’une réelle valeur paysagère, pourrait ainsi être dévolu à une desserte entre Mont-la-Ville et le centre bourg, totalement réservée aux modes doux : piétonnier, cycliste, équestre.


Les Coupures urbaines:


Les PLU «limiteront l’urbanisation dans les • fonds de vallées et le long des axes de circulation»


Les coupures d’urbanisation mentionnées p. 190 du Rapport de Présentation, notamment aux limites avec les autres communautés de communes, doivent être mieux qualifiées au sens des objectifs dans le PADD (voir 2.7) et des actions  dans le DOG.

En particulier, à la limite de Verneuil en Halatte avec le corridor biologique de Beaurepaire, zones inondables non répertoriées comme telles.




Verneuil urbanisé ne fait pas partie du PNR.


Il est fondamental que soit favorisé et mis en place le répertoire des zones humides prévu par le PNR sur l’ensemble du périmètre de la commune ( dont la partie habitée de Verneuil ).

Cette dichotomie volontaire entre la partie urbanisée de Verneuil et la forêt appartenant au Parc, est totalement stérile et contre productive pour le développement durable et la protection du patrimoine naturel. Elle procède d’une volonté du conseil municipal de se soustraire aux normes et chartes afin de pouvoir urbaniser sans contraintes, au détriment  des zones naturelles et de la cohérence paysagère.


« Le PNR est présent sur 45% du sud de la CCPOH, et nombreuses de ses actions sont en faveur de la préservation et de la restauration du patrimoine bâti et naturel.

Des cahiers de recommandations architecturales ont été élaborés pour chaque village. Ils se composent d’un ensemble de fiches spécifiques pour une intégration des constructions neuves et une meilleure restauration du bâti ancien. »

C’est exactement ce que nous souhaitons pour Verneuil.

Nous voudrions que le périmètre du PNR, qui va être revu dans les années qui viennent, intègre la ville de Verneuil en Halatte, que la décision soit le fruit d’une concertation avec les habitants et les Associations, voire d’un référendum.



Le SCoT affirme la volonté de développer une offre touristique et de loisirs en lien avec son environnement et ses ressources patrimoniales.


Une offre d’hébergement en gîtes ruraux pourrait être mis en place dans la ferme prieuré du centre bourg avec possibilité de mettre les chevaux de randonneurs dans les écuries de cette ferme et assurer la restauration des mêmes randonneurs sur place.

La création d’un  lieu de rencontre faciliterait les rapports entre les habitants qui pourraient se retrouver de manière très conviviale.





À Verneuil, les ressources patrimoniales sont insuffisamment protégées :


  1. -Prieuré et ferme du centre bourg,

  2. -ensemble de la place Sarrail (XIX°) condamné à être détruit pour laisser le passage aux lotissements de la peupleraie,

  3. -Maisons paysannes détruites pour faire du neuf,

  4. -manque de cohérence des rues principales (rue Victor Hugo...) mitées par des constructions non intégrées au cachet typique de Verneuil.


«Les constructions seront mieux intégrées dans leur environnement par des traitements architecturaux adéquats et une attention sera développée aux formes urbaines pour respecter la trame urbaine préexistante».(p.190 Rapport de Présentation) 


Le Patrimoine bâti nécessite une protection que les ABF nous aideront à réaliser si une volonté communale existe.

L’exclusion du PNR de la partie habitée et de la partie la plus proche  de l’Oise - Bords d'Oise - (en grande partie en zone inondable) , limite  la préservation de la qualité des paysages naturels et bâtis.

Cette qualité paysagère est pourtant sa richesse, c’est un potentiel d’attraction pour les touristes et pour les habitants.


Le PNR permettrait de « Mettre en valeur le patrimoine historique et culturel du territoire, Préserver la qualité des paysages naturels et bâtis en développant des outils d’aménagement à disposition des communes, en veillant à l’intégration des projets de développement dans les paysages, en assistant les communes dans la réalisation de leurs documents d’urbanisme, en les aidant à mener des actions de requalification sur des espaces dégradés.»


Dès à présent, Verneuil pourrait solliciter l’aide des services techniques du PNR.

Cela donnerait à Verneuil un caractère plus cohérent. Nous voulons éviter les aménagements sans plan et à la petite semaine pratiqués depuis une trentaine d’années.




  1. -identifier clairement le maillage de cheminements accessibles aux modes doux • concourant à la mise en réseau des sites d’intérêt touristique (identification d’un réseau de cheminements, promenades, circuits,…),

permettre l’amélioration de l’accessibilité aux sites emblématiques du territoire • naturels et bâtis (liaisons douces, stationnement, signalisation,…


Il est indispensable de créer des trottoirs (comme dans la rue Jean Jaurès) permettant aux mamans avec des poussettes de circuler sans danger afin d’atteindre les pôles commerciaux, les écoles, le centre ville (en cours de requalification) et de revoir le stationnement des voitures qui se garent tantôt sur les trottoirs, tantôt sur la voie roulante,voire en des emplacements comme la place de l’église où leur présence est gênante, alors qu’un parking de même capacité, aussi proche du centre vile (moins de 100 m) et inutilisé existe devant le cimetière.


Un réseau de pistes cyclables est nécessaire en ville. Le nombre de cyclistes est de plus en plus important chaque année, or rien n’est prévu et les véhicules outrepassent les limites de vitesse, ce qui rend dangereuse la circulation des vélos.


Un schéma de déplacements organisant, les voies pédestres et cyclistes mettant en valeur les sentes et venelles, doit impérativement être mis en place avant que l’espace ne soit morcelé par les constructions.

Ces constructions, bien trop denses,  ne prévoient pas de voies de déplacements alternatifs aux déplacements en voiture.





3 _ Limiter l’étalement urbain et valoriser les espaces urbanisés

Les PLU limiteront l’urbanisation dans les • fonds de vallées et le long des axes de circulation,


Tous les fonds de vallée sont considérés par le PLU de Verneuil comme urbanisables de suite, et ce, en contradiction avec le projet du SCoT.

Il faudrait également mieux protéger les coteaux. Des constructions anarchiques existent déjà et très récentes à Mont-la-Ville.


Le SCoT impose une prise en compte du paysage dans les PLU.

A cette fin les PLU des communes concernées devront inscrire la possibilité de réaliser le tronçon de la TransOise longeant la vallée de l’Oise ainsi que des passerelles pour le franchissement de la rivière ;


La TransOise permettrait de pouvoir se déplacer le long de l’Oise et attirerait des randonneurs sur le secteur. Ce serait aussi un lieu privilégié de promenades pour tous les Vernoliens.


«La Trans’Oise, axe de déplacement doux, multi-usages et interdit aux engins motorisés, sera réservé aux piétons randonneurs, cyclistes, cavaliers et rollers et accessibles aux personnes à mobilité réduite.»


Le chemin des Esquillons, aliéné au profit d’un propriétaire privé, en échange d’une friche, est une aberration. L'intérêt public n’est nullement démontré, il s’agit d’un arrangement avec des propriétaires privés au détriment du domaine public.

voir page de notre site : http://www.vernoeil.com/CHEMIN_DES_ESQUILLONS_-_RECOURS.html


Ce chemin pourrait être utilisé dans le cadre d’une future Trans’Oise.


La perte de ce chemin rural représente une perte en matière de potentiel de maillage de voies douces en un lieu de fort intérêt écologique et paysager. Elle exclut l’utilisation des lieux par les randonneurs, promeneurs, au profit des seuls chasseurs et pêcheurs.


La Trans’Oise, déjà implantée par le Conseil Général, sur le territoire d’autres communes de la  Communauté de Communes des Pays d'Oise et d'Halatte devrait naturellement et préférentiellement passer par Verneuil en Halatte et ses bords d’Oise.


De plus, ces zones de bords d’Oise pourraient faire l’objet, comme dans la boucle de Pontpoint, gravières analogues à celles de Verneuil, de protection par le PNR (Parc Naturel Régional Oise-Pays de France) grâce à la :

- «Résiliation des baux de chasse existants et organisation d'une régulation cynégétique

- Mise en œuvre de sentiers de découvertes,

- Restauration de frayères à brochet (et autres poissons) par la mise en place de conventions contractuelles pour retrouver des prairies humides alluviales en contrôlant le niveau et la durée d'inondation.»


Nous souhaitons une conception globale des aménagements et réseaux au profit des habitants de la commune et des environs.



le maintien, ou la création d’espaces de respiration, d’espaces verts dans les • secteurs bâtis pour valoriser l’espace urbain et offrir des espaces de détente/loisirs aux habitants ;


Ces espaces verts, ou espaces conviviaux permettraient aux mamans et aux personnes âgées de se retrouver et d’échanger, ce qui n’est pas possible actuellement.

Ce pourrait être dans le prieuré du centre bourg.


Aucune aire de jeu pour les enfants n’est prévue, ni aux Diamantines, ni au Clos Fasquelle, ni aucun lieu inter générationnel.

Une aire se situe rue de Verdun et une autre au Vert Village.


Les arbres coupés, pour des raisons d’entretien et d’aménagement, devraient être remplacés, sinon on arrive à une ville sans arbres, faite uniquement de bitume comme la place de l’église.

On peut citer les acacias place de l’église, les pins des tennis couverts, le peuplier centenaire de la rue de Verdun et les chênes de l’ilôt de l’étang d’Enhaut...supprimés sans être remplacés par de nouveaux arbres.


la mise en valeur, la qualification ou la requalification des entrées de ville et • des centres-bourgs


L’entrée de Verneuil par la route de Fleurines se fait au niveau de l’étang d’en haut par un virage à angle droit, puis le parcours contourne Verneuil jusqu’au marronnier, ou traverse la cité des Diamantines, non prévue à cet effet.

On «cherche» le centre dans un cheminement peu direct.


Si la circulation de la rue Pasteur était dans l’autre sens, on arriverait directement au coeur de Verneuil, à l’église.

Cela éviterait aussi la traversée des Diamantines par un flot de voitures.


La requalification du centre bourg doit être vue de façon large et non par petits morceaux juxtaposés, sans  cohérence globale.



En conclusion, VERN’ŒIL souhaite :


- Eviter la fragmentation des espaces,

- Entretenir un espace paysager de qualité, homogène et cohérent, tant pour les zones naturelles que pour le patrimoine architectural bâti,

- Renforcer le maillage et la fonction des voies dédiées aux cycles, aux piétons, afin de proposer une offre adaptée à chacun, dans le cadre d’un réseau cohérent de voies douces et couvrant l’ensemble de la commune.

- Préserver dans les politiques d’aménagement,les milieux sensibles et la bio diversité

- Prémunir les milieux naturels contre la dégradation et les restaurer, tout spécialement les masses d’eau et les zones humides.


Cette démarche nous permettrait de circuler sur un territoire attractif pour tous, inséré entre espace rural et milieux naturels.

 
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Une nouvelle Enquête d’utilité publique portant sur le Schéma de Cohérence Territoriale ( SCoT ) de la Communauté des Communes des Pays d'Oise et d'Halatte ( CCPOH ) s’est terminée le 17 mars 2011.

Mais pourquoi donc l’Association VERN’ŒIL vous rabat-elle les oreilles avec des trucs incompréhensibles qu’on a envie de refermer dès qu’on y a jeté un =œil, tellement ça a l’air compliqué.

Et bien tout simplement parce que, malgré l’aspect rebutant des mots, et malgré le besoin d’explications, cette enquête publique porte sur le devenir à long terme de notre village et de son patrimoine.

En gros ce schéma de cohérence territoriale, applicable au minimum à notre communauté de communes ( CCPOH ), comporte des orientations qui ont pour la plupart été méprisées ou oubliées dans le PLU qui sévit actuellement à Verneuil, ce qui entraine une sur-densification urbaine et une dégradation de nos richesses patrimoniales.

Adopter ce SCOT au niveau de la communauté de communes amènera à réenvisager les imperfections du PLU qui soumet Verneuil à la destruction de son cadre de vie ( Destruction des écosystèmes, rus bétonnés..., biocorridors absents , faune et flore ignorées, patrimoine architectural supprimé, non valorisé, paysages urbains et végétaux éradiqués ... ).

Petit détail annexe non négligeable, la Communauté de communes des 3 Forêts ( CC3F ), où souhaitent nous entrainer Monsieur le Maire et son 1er adjoint, n’a aucun document de protection du cadre de vie identique au SCOT (ici soumis à Enquête publique), ni en projet, à nous proposer à son niveau.

Normal : les communes de cette Communauté de communes ont toutes adhéré au PNR ( Parc Naturel Régional Oise - Pays de France ), dont la Charte les protège des abus et destructions abusifs que nous impose ici la très grande ouverture à la pression foncière voulue par nos édiles municipaux aux affaires.

Rappel : la partie habitée de Verneuil ne fait pas partie du PNR.

Et pas question de proposer au débat démocratique l’opportunité de rejoindre le PNR dont le périmètre sera prochainement renégocié...

Ce sont des choses qui apparemment se décident de façon autoritaire par un petit noyau d’élus, sans concertation des vernoliens.

Pour commencer à consulter le dossier en dehors des horaires administratifs,

vous pouvez le consulter à cette adresse :


 http://www.ccpoh.fr/amenagement_du_territoire/le_scot



Enquête Publique : Schéma de Cohérence Territoriale

de la Communauté des Communes des Pays d'Oise et d'Halatte,

du 16 février au 17 mars 2011.

Permanence du commissaire-enquêteur en Mairie de Verneuil-en-Halatte

le samedi 12 mars 2011 de 9h à 11h

Dossier et registre d'enquête disponibles en Mairie

toute la durée de l'enquête aux heures habituelles d'ouverture.

Envoyez-moi un message

QUELQUES RETOMBÉES DU SCOT DE LA CCPOH

QUE L’ON AIMERAIT BIEN VOIR APPLIQUER EN TOUTE LOGIQUE

PAR LA COMMUNE DE VERNEUIL :